Les emballages cosmétiques sont-ils polluants ?
La réponse est oui, évidemment ! Mais heureusement, des acteurs de l'industrie cosmétique prennent le problème à bras le corps et opèrent un virage écologique pour limiter les dégâts environnementaux.
La plupart des emballages de cosmétiques sont en plastique et malheureusement, ils sont difficilement recyclables et les consommateurs n'ont pas (encore) le réflexe de les trier. Mais il existe de plus en plus d'alternatives pour rendre l'industrie plus propre et moins polluante.
Le plastique recyclé :
Le plastique recyclé est l'alternative la plus répandue car elle permet d'éviter la création de nouvelle matière. Fabriqué à partir de pétrole, de gaz et de charbon, le plastique est issu de ressources non-renouvelables et ne peut donc pas être fabriqué à l'infini. Par ailleurs, il est important de noter que contrairement au verre, le plastique n'est pas recyclable à l'infini. Cette solution a donc ses limites.
Le plastique biodégradable :
Selon Wikipédia, "les plastiques biodégradables sont des plastiques qui peuvent être décomposés par l'action d'organismes vivants, généralement des microbes, en eau, en dioxyde de carbone et en biomasse". Les plus communs sont le Polyethylène (bio PE), le polyéthylène téréphtalate (bio PET) et le polylactide (PLA).
Le plastique biosourcé :
Le plastique biosourcé provient de la biomasse, principalement du maïs, du blé, de la betterave, de la canne à sucre ou encore de la pomme de terre. Les plus communs sont le Polyethylène (bio PE), le polyéthylène téréphtalate (bio PET) et le polylactide (PLA). Tout comme le plastique biodégradable, le plastique biosourcé est beaucoup plus cher que le plastique classique, ce qui freine son développement puisque les entreprises sont frileuses d'investir. Par ailleurs, la biodégradation reste un enjeu majeur pour éviter de libérer des particules polluantes, notamment en milieu marin.
Le verre :
L’annonce du Conseil Constitutionnel français d'interdire l’utilisation d’un grand nombre de contenants en plastique a été un véritable coup de grâce pour les professionnels de l’emballage de l’industrie cosmétique. Depuis cette annonce, les industriels réfléchissent aux meilleures solutions alternatives, et le verre en fait partie. Pourquoi ? Car il présente de nombreuses propriétés intéressantes : il est neutre, imperméable aux gaz et résiste aux pressions internes élevées. Il est par ailleurs recyclable à 100% et réutilisable indéfiniment, ce qui constitue un argument de poids qui ne manque pas de convaincre les industriels.